Ces violences sont souvent perpétrées sous forme de licenciements abusifs pour cause de maternité, sous forme de viols sur bébé, incestes, violences dans les boites de nuit, violences en zones rurales comme en zones urbaines, violences conjugales, violences physiques, psychologiques, économiques.

Entre 2010 et 2013 selon le rapport provisoire, Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes, au Commissariat de Nkembo, l'on a enregistré plusieurs type de cas de viol, entre autres cas,  des viols sur mineurs (jeunes filles) 265 cas, Viols incestueux 28, attentat à la pudeur 92, détournement et viols 97, tentatives de viol 49, viols collectifs 30, viols sur femmes 32 cas.

Selon le même rapport, en 2015, on dénombrait, dans le secteur privé, 112 plaintes déposées par les femmes à l’Inspection du travail de l’Estuaire pour cause de licenciement dû au harcèlement sexuel.

Environs, 86 plaintes portaient sur des licenciements abusifs, dont 48 relatives à un licenciement après congés de maternité et 38 pour cause de grossesse.

En matière de chômage au Gabon, les femmes seraient les plus touchées avec un taux de 28,5% contre 14,4% pour les hommes et représentent 59,17% de la population des chômeurs.

Certaine sources officielles indiquent que la précarité économique est une grande source de vulnérabilité qui expose les femmes à plusieurs formes de violence.

Près de 52% de femmes ont déclaré avoir subi des actes de violence, 21% ont été victimes de violences sexuelles. Mais seulement 43% des femmes de 15-49 ans ont recherché de l’aide.

L’enquête sur les violences basées sur le genre en 2015 (UNFPA-Ministère en charge de la Promotion de la Femme) fait ressortir un taux de violence physique à 58,5% et la violence sexuelle représente 19,2%.

Les causes des actes de violences subis par les femmes

Toujours en se basant sur l’enquête, les principales causes de violences subies par les femmes seraient la consommation excessive d’alcool par les maris soit 71% de cas de violence physique, 56% de cas de violence émotionnelle et 20,1% de cas de violence sexuelle; La différence d’instruction entre conjoints soit 49,4% de cas de violence physique, 33% de cas de violence émotionnelle et 17,1% de cas de violence sexuelle; Le contrôle exercé par le conjoint soit 68,3% de cas de violence physique et 35,1% de cas de violence sexuelle; La mauvaise interprétation et application des normes juridiques notamment les dispositions du Code civil, dans son article 252, portant répartition des obligations conjugales; La pauvreté ; L’ignorance des droits des femmes par les femmes elles-mêmes et par les hommes ; La perte des valeurs traditionnelles fondamentales ou leur aliénation.

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